Dans son silence de Alex Michaelides

Alicia, peintre britannique, de 33 ans, vivant à Londres est retrouvée chez elle, muette, hagarde et recouverte de sang. Son mari, Gabriel, photographe de mode a été victime d’un meurtre. Une véritable boucherie qui l’a laissé défiguré et qui signe la colère, la passion et ne laisse aucun doute quant au lien existant entre la victime et son bourreau. La presse en fait les gros titres, Alicia est arrêtée. Malgré les nombreux interrogatoires, en dépit d’une longue instruction et un procès qui tourne à son désavantage, Alicia ne dit mot. Les psychiatres appelés à juger ses capacités sont formels. Elle ne joue aucun rôle. Elle semble s’être enfermée dans un monde inaccessible. Jugée mentalement irresponsable, mais coupable du meurtre de son époux, elle est internée au Grove, un hôpital psychiatrique.

Six ans plus tard, le docteur Theo Faber, psychothérapeute, rejoint l’équipe du Grove et s’intéresse au mutisme d’Alicia. Il multiplie les actions afin d’amener la jeune femme à parler. Alors que ses collègues sont persuadés de sa culpabilité, Theo avance une nouvelle théorie qui remet en question sa participation au meurtre. Si la plupart de ses confrères sont tour à tour persuadés qu’elle ne parlera jamais ou que Théo s’est épris de sa patiente et s’enfonce dans un déni sans retour, lui parvient enfin à la faire parler. Le discours d’Alicia est loin d’être ce à quoi il s’attendait et c’est profondément perturbé qu’il demande à son chef de le superviser. Cela ne l’empêchera pas de franchir une frontière interdite dans ses rapports avec sa patiente, entraînant avec lui la perte de l’hôpital.

J’ai entamé cette lecture avec un enthousiasme qui s’est effondré au bout de quelques pages. L’histoire semblait cousue de fil blanc, truffée de longueurs dans le domaine de la psychiatrie qui m’ennuyaient. Pourtant, j’ai poursuivi ma lecture ce qui m’a fait constater que j’avais tort, que je m’étais trompée sur les intentions de l’auteur et sur sa capacité à maintenir le suspense. Je reste encore sous le coup de l’émotion, quelques minutes après avoir refermé le livre. La fin est loin d’âtre attendue et laisse un goût d’amertume que l’auteur parvient à effacer grâce à un dernier retournement de situation. Un montage machiavélique, un meurtre parfait où les coupables se succèdent sans réussir à créditer une autre thèse que le meurtre sordide de la part d’une épouse au psychisme perturbé. Je pense être tombée dans tous les pièges tendus par l’auteur et je l’en remercie. Loin d’une lecture passive, j’ai vécu ce livre : je me suis indignée, je me suis prise d’affection pour Alicia pour quelques pages plus tard la détester ou la trouver irrécupérable, j’ai voulu crier à Théo de s’enfuir et de ne pas se laisser prendre dans les filets de cette femme à l’apparente fragilité.

Je ne peux que vous conseiller de l’acheter, vous n’allez pas être déçus.

Bonne lecture, j’attends vos retours.

 

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