Ils nous parlent de... Philippe T'Sjoen

A qui demander de parler subjectivement de lui ? À son ego, évidemment !

Ce qu’il pense de son parcours...

Un parcours scolaire donnant toute satisfaction à ses parents, à ses profs et à lui-même bien, agrémenté d’autres centres d’intérêt rapidement développés, une école mixte et un sport d’équipe associant garçons et filles y contribuèrent.

Des études de médecine : Gand trop proche de la maison familiale ne justifiant donc pas un logement indépendant était exclu, Louvain, heu non..., Liège, bien loin de son Platteland, il restait l’U.L.B., influencé par son milieu familial et amical et surtout la perspective d’être rejoint par un sourire séducteur !

Une carrière médicale durant laquelle il a connu les pratiques universitaires, hospitalières et finalement privées... et dont il ne parvient pas à s’éloigner.

Ce qu’il pense de sa famille...

Des parents dévoués, lui laissant la bride sur le cou, sans être déçu, et une fille fréquentant avec brio le même campus, mais dans une faculté différente.

Et puis il y a sa sœur, sans doute plus proche depuis qu’elle a quitté le continent pour franchir l’Atlantique.

Et évidemment une compagne apaisante, mais aussi stimulante dont l’atelier de peinture et de sculpture l’a amené à combler le temps solitaire en le lançant dans l’écriture.

Une famille complétée de Zola et Voltaire, deux cockers toniques, épuisants, nerveux exigeants, mais d’une gentillesse et d’une drôlerie attachantes, tellement attachantes qu’ils rendent les voyages et vacances problématiques, au grand dam de sa compagne. Retrouver la statue de la Liberté est la seule concession qu’il lui fasse...de Brel à Bruce Springsteen.

Ce qu’il pense de ses hobbys...

Une vie semi-campagnarde avec ses contraintes qui vont de l’élagage aux plantations qui mèneront à l’élagage, etc...

Une petite balle capricieuse face à un tout petit trou dans lequel elle ne rentre que selon son bon plaisir.

L’écriture, découverte tardivement ( à l’âge de 8 ans il s’était déjà lancé dans un remake de Bob Morane, 15 pages quand même, jamais édité ), l’écriture qui lui permet de retrouver des lieux et des personnes qui l’ont marqué, qui lui permet de créer le monde selon son bon vouloir.

Ce qu’il pense de lui...

Peut faire mieux, mais après coup, c’est assez facile à dire même si regarder dans un rétroviseur lui permet d’avancer.