Ils nous parlent de ... Michel J. Matray

Michel J. Matray aurait pu être flic dans la police secrète, celle qu’on ne voit pas. Enfin, celle qu’on ne devrait pas voir.

Alors qu’il sortait de son lieu de travail dans le secteur financier, et qu’il s’apprêtait à aller boire une bière avec quelques amis collègues, un homme qui voulait se faufiler dans le flux des navetteurs lui dit : « Pardon, Monsieur l’Agent ». Ils rirent tous, mais la gabardine bleue garnie d’épaulettes prêtait plus qu’à confusion.

Un commissaire le lui signala un jour.

Alors qu’il effectuait sa promenade digestive quotidienne dans le parc royal et s’intéressait à tout ce qui lui semblait insolite, un agent en observation derrière le socle d’une statue lui dit : « Mais venez à l’ombre ici. Ils vont vous voir ». et « Vous pourriez vous habiller différemment, mon vieux ! Vous n’avez rien appris à l’école de police ? ».

Une autre fois, un gros attaché-case à la main, vers huit heures du matin avant d’aller travailler, attiré par une certaine effervescence, il se dirigea vers l’ambassade des États-Unis où le vice-président de l’époque Georges H. W. Bush père avait passé la nuit.

Sans qu’on lui fit la moindre remarque, il se glissa parmi les services de sécurité américain et belge, observant les gorilles de l’escorte et les armes à peine dissimulées, prêtes à la moindre alerte.

Le vice-président ne lui accorda pas un regard, par contre, les gardes de corps et les membres de l'agence de protection ne l’avaient pas quitté des yeux, se demandant ce que pouvait contenir sa serviette. Mais peut-être la gabardine bleue l’avait-elle fait prendre pour un flic.

Actuellement, son épouse avec qui il partage une quarantaine de mètres de livres rangés dans une dizaine de bibliothèques pense qu’il cuisine bien.

C’est d’ailleurs l’avis de sa famille qu’il réunit régulièrement autour d’un « bon petit plat ».

Et les conversations se déroulent dans un esprit de pensées libres. En général, ils le trouvent un peu frondeur et curieux de tout.

Les convives apprécient aussi son petit côté patriarcal, au bon sens du terme, attaché au bien-être de sa famille.

Ils disent de lui : « C’est un homme de conviction qui manie un humour bon-enfant et parfois décapant ».

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